Code corrigé :

04/07/2008

MALI - Un haut cadre casse le bras de sa copine et dans son bureau

La voyoucratie commence à gagner de plus en plus du terrain dans notre pays. C’est le moins que l’on puisse dire avec cet acte ignoble d’un haut cadre bien connu de la place. Le drame est intervenu ce mercredi aux environs de 13h00. Lorsque, à la grande surprise des uns et des autres, éclata de virulents échanges verbaux qu’on entendait au rez-de-chaussée de l’immeuble au point qu’on s’interrogeait sur ce qui se passait dans le bureau du DNA (Directeur National Adjoint).

En tout cas une demoiselle y était depuis un instant et la tension montait. La charmante demoiselle était arrivée un peu plus tôt dans un taxi. Dans la salle d’attente du service, elle avait attiré l’attention de tout un chacun, car d’un teint, d’une taille et d’une forme hors du commun. Elle était vraiment arrivée le visage serré, visiblement mécontente, c’est à peine si elle avait salué. La jeune dame était directement partie dans le bureau du DNA en connaisseur des lieux.

Ainsi du bureau on entendait : « je ne sors pas de ce bureau, fait ce que tu peux … », Elle le prononçait tellement à haute voix qu’on avait l’impression qu’elle voulait que tout le monde l’entende.

Au fur et à mesure que la tension montait, on entendait de plus en plus le bruit et les gens du rez-de-chaussée s’intéressaient de plus aux échos.

Brusquement la porte s’était ouverte le DNA dans tous ses états tenait la fille par ses bras et la traînait sur les escaliers. Il voulait la mettre dehors par ses propres soins, puisque la situation avait dépassé l’étape de la discrétion. Arrivée à la grande porte de sortie, la jeune dame avait violemment réagit jetant le DNA par terre. Le spectacle avait attiré l’ensemble des occupants de l’immeuble qui regardait leur chef à la manœuvre. La réaction de celui-ci n’a été autre que de se jeter sur la dame avec des coups violents. Il la traîna alors par terre dans une ambiance de cris et d’insultes. La jeune dame criait de toute sa voix « tu vas casser mon bras, je t’en prie, laisse mon bras… »

Les spectateurs qui avaient longtemps hésité avant d’intervenir, s’étaient décidés à apporter leur secours à la victime, mais le temps qu’ils arrivent, le bras droit de la jeune dame avait cédé. Le taxi qui l’attendait pour le retour devait donc l’amener à l’hôpital. Le DNA qui avait aussitôt regretté son acte l’avait rejoint à l’hôpital.

En effet, le DNA qui précédemment rentrait tôt n’était rentré ce jour qu’après minuit. Cette scène est quelque peu illustrative de l’ambiance et des pratiques dans nombre de nos services. Surtout de la part de certains responsables qui transforment souvent le bureau en véritable lieu de débauche.

Source: MAliweb (Mali)

Aucun commentaire: