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02/07/2008

CAMEROUN - Une dent perdue pour 50 francs Cfa


Bertin Gabriel Djeuga, agent de joueur et en vacances au pays, a subi une bastonnade dans un bar.

La scène s’est déroulée samedi dernier, 28 juin, aux environs de 22 heures, au quartier ancien Abattoir, entrée Ngonsoua, dans un débit de boisson baptisé " Tunisie 2004 ". Bertin Gabriel Djeuga, agent de joueur et en vacances au pays, décide de communier à travers un verre avec son fan club " Manuluvaka ". Chose promise, chose due. Assis en compagnie de son fan club et de quelques aînés du quartier parmi lesquels, " Moladié ", " Grand Pascal " et " Grand Ndieng ". Distants d’environ quinze mètres du bar, tout se passe dans l’ambiance et la convivialité, jusqu’au moment où il faut payer la note. L’addition est réglée.
Malheureusement, un manque de 50 francs Cfa va poser problème. Ce qui va entraîner un éclat de voix par la suite entre la tenancière du bar. L’intervention de Bertin Gabriel pour appeler les uns et les autres au calme, viendra plutôt mettre le feu aux poudres. Un coup de latte est aussitôt assené sur la tempe du " client " avant de boucler par un coup de pied sur le thorax, après une bousculade de la tenancière.

Au final, une dent sous le goudron, de nombreuses lésions, ainsi que le visage boursouflé. Conduit à l’hôpital Laquintinie peu de temps après, il sera examiné par Dr Louis Joss Bitang, chirurgien des hôpitaux et urgences chirurgicales qui lui délivre un certificat avec une incapacité de 32 jours. Mais cette agression ne serait que l’arbre qui cache la forêt. A l’origine, selon Bertin Gabriel Djeuga, " Fanny et ses frères, m’accusent d’avoir témoigné en faveur d’un certain Kamta (Ahidjo), à la légion de la gendarmerie du Littoral, suite à une affaire qui l’avait opposé à leur sœur, aux Emirats arabes unis. Or, de près ni de loin, je ne me suis présenté à la brigade. Aujourd’hui, ils décident qu’ils vont m’abattre. Je me sens en insécurité et ma plainte est déjà déposée à la Pj à Bonanjo, contre Fanny et son grand frère, Otto Nongowe ", soutient l’infortuné. Fanny Koubissomen, tenancière du débit de boisson que nous avons joint au téléphone hier, mercredi 2 juillet, n’a pu en dire plus. Simplement, elle a promis de nous " faire signe" dès qu’elle sera à Douala.
Angui Mangan


Agressé par ses clients

C’est hier, 02 juillet, aux environs de 10h30 au quartier Pk 12 à Douala qu’un conducteur de moto taxi le nommé Désiré a été victime d’une agression par les passagers qu’il transportait de Ndokoti pour le Génie militaire. " Mais à destination, ces clients m’ont demandé de prolonger la destination pour être finalement déposées à Pk12 soit environ un kilomètre en plus ", raconte le jeune conducteur de moto taxi. Chemin faisant, les deux passagers demandent, à leur conducteur, à nouveau de s’arrêter. Aussitôt la moto immobilisée, ils brandissent une arme et demandent au conducteur de moto de donner tout ce qu’il avait. Ce dernier a ainsi été dépouillé de son téléphone portable, ainsi qu’une somme de 5 000 francs Cfa qu’il avait sur lui et sa moto. La victime n’avait plus que ces yeux pour pleurer et des comptes à rendre au propriétaire de la dite moto. Selon les déclarations du jeune homme, une plainte a déjà été portée contre lui par le propriétaire.

Il dénude sa fille

C’est à un véritable cinéma que les populations du quartier Logbaba à Douala ont assisté le mardi dernier, 1er juillet 2008 aux environs de 11 heures. L’Inspecteur de police, Samnick, en service à la police judiciaire du Littoral à Bonanjo, après avoir déshabillé sa fille " Coucou ", lui a administré une sévère bastonnade à coups de matraque. Poussant des cris très forts, cette dernière va attirer l’attention des voisins qui vont aussitôt se diriger vers son domicile et vivre la scène en direct. Pour le flic, les raisons de cette correction sont simples : sa fille " cherche trop les hommes ". C’est donc pour cette raison qu’il a tenu à la déshabiller. "C’est maintenant toute nue que tu vas aller les chercher", soupire t-il. Heureusement pour la petite " coucou " âgée d’environ 17 ans et élève en classe de Seconde dans un collège de Douala. Cette dernière sera retirée des griffes de son père par le bailleur de la famille, M. Temto qui l’a ensuite rapidement recouvert avec une robe remise par sa grande sœur.

Source: Quotidien Mutations (Cameroun)

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