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08/07/2008

FRANCE - La caissière ne faisait pas payer la famille

C'est un petit manège qui durait depuis le mois d'avril et qui avait sûrement encore de beaux jours devant lui. Oui mais… C'était sans compter sur l'efficacité du dispositif de vidéosurveillance du supermarché Shopi de Blérancourt.

Par le passé, l'enseigne a été à plusieurs reprises la cible de voleurs organisés avec des casses à la voiture-bélier. Sauf que là, le loup était, si l'on peut s'exprimer ainsi, dans la bergerie.

Avec un système d'une simplicité extrême : l'employée laissait tout bonnement sa sœur et sa belle-mère passer la caisse avec leurs chariots remplis de victuailles et produits divers, sans bourse délier.

Sur la foi des enregistrements vidéo, l'employée a été interpellée puis placée en garde à vue par les gendarmes de Coucy-le-Château. Elle y aurait reconnu les faits.
À raison d'un voire deux passages hebdomadaires, les enquêteurs ont totalisé une trentaine de chariots non réglés, d'un coût moyen dépassant les 100 euros. Soit un préjudice atteignant les 3.000 euros.

« Le préjudice exact est toujours en cours d'estimation. D'autant que le gérant de l'enseigne est actuellement en vacances… Leur motivation était uniquement financière » soulignait hier soir un officier de police judiciaire.

Relâchée après son audition, l'employée sera convoquée ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Laon. Enfin, il y a fort à parier qu'elle aura également des comptes à rendre à son patron sur cette faute grave qui peut aboutir à un licenciement !

Quant à la frangine et à belle-maman, le procureur devrait se prononcer prochainement pour savoir si elles sont reconnues ou non comme co-auteurs.

Source: Union Presse (France)

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