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13/07/2008

MALI - Un artiste peintre détourne la fille de 11 ans d’une mendiante


Après l’arrestation du pêcheur incestueux de Magnambougou Faso-Kanu libéré pour ses liens de parenté avec un magistrat, la Brigade chargée de la protection des mœurs et de l’enfance a mis la main sur un artiste peintre pour pédophilie, le 27 juin dernier à Djélibougou en Commune I du district de Bamako. L’indiscipliné sexuel n’a trouvé mieux que d’apprivoiser la sœur de 11 ans d’une de ses ex-copines.

N’eût été la vigilance de la mère adoptive de la fillette dont il est question, les affres sexuelles de l’artiste peintre n’éclateraient pas de sitôt au grand jour. Mais, s’agit-il du médecin après la mort ? Serait-on tenté de dire. Car, depuis à l’âge de 10 ans, la petite protégée de A.S, la mère adoptive, avait goûté à la ceinture des hommes avant de passer avec brio à son examen de « deux têtes, quatre pieds », selon un diagnostic médical au Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré.

Dans la journée du 27 juin dernier, la dame A.S, domiciliée à Médina-Coura en Commune II du district de Bamako a failli tomber en syncope lorsque sa fille adoptive de 11 ans lui révèle au cours d’un interrogatoire, qu’elle couche avec un certain Abdrahamane Maïga dit Dra, artiste peintre de profession, domicilié à Djélibougou en Commune I. Après la minute d’étonnement, elle se fait accompagner par la mignonne à la Brigade chargée de la protection des mœurs et de l’enfance pour porter plainte contre l’intéressé pour pédophilie. La commissaire divisionnaire de police Ami Kane les dirige sur le chef de la section de la brigade de recherche, l’inspecteur de police Souleymane Niapougui. C’était aux environs de 15 heures.

Avant de mettre la machine en branle, la divisionnaire de police ordonne à son agent de faire diagnostiquer la fille en question par un médecin à l’hôpital Gabriel Touré. Ici, les résultats du médecin sont sans appel. La petite fille de A.S a franchi le cercle des grandes. Suivant les résultats de la réquisition à docteur, Ami Kane donne carte blanche à son chef de la brigade de recherche de sévir. L’inspecteur de police Souleymane Niapougui alias le Requin noir de Konna et ses éléments se sont transportés dans la tanière de Abdrahamane Maïga dit Dra à Djélibougou en compagnie de la petite fille et de sa mère adoptive. La chance du policier aidant, ils mettent le grappin sur le délinquant sexuel terré dans un kiosque qui lui sert de domicile. Conduit à la police, il est mis sous les verrous pour les besoins de l’enquête.

Selon les déclarations de la dame A.S, auteur de la plainte, elle a connu la victime à travers sa mère qui est une mendiante. Chaque fois, elle accompagnait sa maman de porte en porte pour mendier. Ayant été très sensible à leur situation, elle décide d’adopter la petite fille avec l’accord de sa mère, afin de lui éviter les pervers des revers de la vie de rue. Au départ, tout allait bien. Mais, curieusement, un jour, la pauvre disparaît pour des raisons qu’elle ignore. Elle se lance à sa recherche. La petite n’était pas chez sa mère. 15 jours après, elle réapparaît. Poursuivant toujours la dame A.S, elle dit l’avoir mise en garde. Mais en vain. Finalement, suite à des menaces, elle craque et dénonce Abdrahamane Maïga dit Dra chez lequel elle se terre pendant tout le temps de sa fugue.

Quant à la fille, elle n’a pas dit le contraire. D’après ses déclarations, l’artiste peintre vivait avec sa sœur aînée. De temps en temps, elle accompagnait celle-là chez lui jusqu’à son mariage. Après le départ de cette dernière chez son mari à Dakar, elle a continué à le fréquenter. Une nuit, à partir de 00 heure, ajoute-t-elle, il a plu. Abdrahamane lui demande de passer la nuit dans sa chambre. Aux environs de 3 heures du matin, celui-ci a fait l’amour avec elle contre son gré. Le lendemain, il lui a remis 500FCFA avant de la prier de ne rien dire à personne. Depuis, l’habitude s’installe chez la petite fille au grand plaisir de Maïga.

L’aventure sexuelle du curieux couple dura jusqu’au 27 juin 2008 date à laquelle la dame A.S a mis son pied dans leur plat. Abdrahamane Maïga dit Dra interrogé, a reconnu les faits. Mais, il a de forte chance d’être élargi comme ce fut le cas pour Mohamed Tereta qui, poursuivi pour inceste, s’est fait extraire des mailles de la justice sur l’intervention d’un parent magistrat. Il n’est pas d’ailleurs le seul. Allons-nous aussi vers la « décriminalisation » des violences sexuelles en République du Mali ? On aura tout vu dans ce pays !

Source: Maliweb (Mali)

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