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20/07/2008

FRANCE - Un père pend ses deux petites filles et se suicide

Les corps des deux fillettes et de leur père ont été découverts au domicile de la mère des enfants à Lacroix-Saint-Ouen, près de Compiègne. Un père de famille de 40 ans a tué ses deux fillettes, âgées de 2 et 7 ans, en les pendant, mardi soir 15 juillet à Lacroix-Saint-Ouen (Oise), près de Compiègne, avant de se suicider en se pendant également, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
"Il n'y a pas d'ambiguïté sur l'origine de ce drame qui est un drame familial", a-t-on indiqué à l'AFP de source judiciaire.

Les corps des deux fillettes et de leur père ont été découverts mardi vers 20H00 au domicile de la mère des enfants, selon la même source qui a précisé que les parents étaient séparés.

Le père s'est introduit par effraction avec ses filles, dont il avait la garde pour les vacances depuis début juillet, dans la maison de son ex-concubine alors que celle-ci était à son travail. Le couple, qui travaillait dans une usine de cosmétiques à Le Meux, près de Compiègne, s'était séparé il y a deux ans.

"Pas de signes avant-coureurs"

L'alerte a été donnée par la mère des fillettes, selon une source proche de l'enquête. En rentrant chez elle, après son travail, elle a constaté des signes d'effraction dans son garage et s'est rendue immédiatement à la gendarmerie.

Les gendarmes sont alors allés sur place fouiller le pavillon. Ils ont découvert les fillettes pendues au plafond d'une chambre du premier étage et leur père pendu dans une autre chambre, selon la même source.

Selon un premier examen médico-légal des corps, le drame s'est produit mardi entre 11H00 et 18H00, a-t-on précisé de source judiciaire.

La mère des deux petites filles, leurs grands-parents et la compagne actuelle de leur père, en état de choc, ont été transportés mardi soir au centre hospitalier de Compiègne.

Le couple n'était pas connu des services de gendarmerie, selon des sources concordantes. "Il n'y avait pas de signes avant-coureurs qui laissaient présager un tel drame", a déclaré mercredi matin à l'AFP le maire de Lacroix-Saint-Ouen Jean Desessart.

Le père de famille, un ouvrier qui s'était installé avec sa nouvelle compagne, n'a pas laissé de lettre pour expliquer son geste, selon les premiers éléments de l'enquête, a-t-on indiqué de source judiciaire.

Source: AFP

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