MADAGASCAR - Une femme poignarde son mari

Une femme a avoué à la gendarmerie avoir tué son mari hier au cours d'une scène conjugale. Le couple habitant à Avaradoha a eu une dispute qui s'est achevée par un coup de couteau fatal pour le joueur de rugby qu'était l'époux.

Les voisins venant aux nouvelles au domicile du couple, hier.

Un père de deux enfants a été tué, hier, par son épouse à Avaradoha, dans le troisième arrondissement de la commune urbaine d'Antananarivo. Il s'agit d'Ernest Claudi Rakotonandrasana. Il a succombé après avoir reçu un coup de couteau en pleine poitrine. Joueur de rugby, le défunt était, de son vivant, membre de l'équipe de son quartier, dénommée les All Blacks.

Le meutre a été commis vers 2 h du matin. Le père de la victime affirme qu'il a été informé de la mort de son fils une demi-heure plus tard. «C'est ma bru, elle-même, qui est venue nous annoncer la mauvaise nouvelle», précise-il.

Une jalousie meurtrière

«Elle a affirmé avoir poignardé accidentellement son mari», ajoute-t-il. Les parents de Claudi habitent au rez-de-chaussée de la maison où vit le couple. La mort de leur fils a été un choc. «Ma femme s'est soudainement évanouie dès qu'elle a appris la nouvelle», raconte le père de la victime. Elle a dû être hospitalisée et en début d'après-midi, elle se trouvait encore à l'hôpital.

En se rendant chez Ernest Claudi Rakotonandrasana, ses proches l'ont vu inconscient. Ils l'ont transporté d'urgence à l'hôpital mais en vain. Touché au niveau du coeur, il a rendu l'âme quelques minutes plus tard, malgré les efforts déployés pour le ranimer.

Sa famille déclare qu'elle n'est pas en mesure d'expliquer pourquoi l'épouse du défunt en est arrivée à commettre le crime. Elle a fait toutefois remarquer que le couple s'était disputé avant la tragédie. Elle pense que la querelle aurait été causée par la jalousie.

«Cette nuit-là, Claudi était allé à une veillée funèbre dans le quartier», raconte une parente. «Quand il est rentré vers 2h, sa femme et lui étaient passés dans la chambre des parents où la bagarre a éclaté», continue-t-elle.

La dispute conjugale aurait repris de plus belle quand le couple a rejoint sa chambre. Toutefois, le père du défunt affirme qu'il n'a pas entendu le moindre bruit d'où il se trouvait, au rez-de-chaussée.

Depuis hier, la présumée meurtrière est mise en examen à la brigade de la gendarmerie à Betongolo.

Source: L'Express de Madagascar (Antananarivo)